Questions sur la découverte et la communication du besoin de soins

Questions sur la découverte et la communication du besoin de soins

87 % de Français de 65 ans et plus souhaitent rester dans leur propre maison ou dans leur milieu de vie actuel. Mais les conditions de santé peuvent se détériorer avec l’âge et, en fin de compte, il peut être dangereux pour les personnes âgées de rester dans leur milieu de vie actuel.

Certain établissements d’aide a domicile on parrainé un webinaire intitulé “Découvrir et communiquer le besoin de soins”, qui a examiné comment les professionnels de la santé et les soignants peuvent communiquer les interventions nécessaires aux familles des patients afin d’améliorer la qualité des soins. Un certain nombre de questions pendant le webinaire on été poser, et ses réponses sont notées ci-dessous.

Professionnels de la santé communiquant la nécessité d’une intervention en matière de soins

Les professionnels de la santé constatent souvent qu’un client a besoin de plus de soins avant lui. Si le client n’est pas disposé à accepter une aide supplémentaire, il peut être nécessaire de travailler avec la famille pour mettre en œuvre des interventions.

Lorsqu’il communique qu’un patient a besoin de soins supplémentaires, on conseille aux professionnels de la santé de valider les sentiments de tous les membres de la famille, mais de solliciter les commentaires d’un membre de la famille qui comprend et croit que le patient a besoin d’aide.

Il est important de se concentrer sur l’amélioration de la qualité de vie du patient. Insistez sur le fait qu’une aide extérieure ou supplémentaire qui répond aux besoins de soins du patient permettra non seulement d’assurer la sécurité du patient, mais aussi de permettre aux membres de la famille de profiter de leurs relations avec leurs proches.

Q1. Lorsque les professionnels de la santé constatent qu’un client a besoin de plus de soins, mais que les membres de la famille sont dans le déni quant aux besoins de soins supplémentaires de leur proche, comment les professionnels de la santé peuvent-ils aider les membres de la famille à comprendre le danger de ne pas obtenir plus tôt une aide supplémentaire pour leur proche ?

A1. Répétition – répétez le même message plus d’une fois. Fournissez plusieurs sources d’information – envoyez des brochures, partagez les sites web contenant les informations pertinentes et parlez du danger que représente le fait que l’être cher vive seul à la maison. Soyez précis et donnez des exemples, comme celui-ci : “Les personnes âgées, qu’elles soient atteintes de démence ou non, présentent des risques de chute plus élevés. Si elles tombent et se cassent une hanche, elles se retrouvent à l’hôpital, puis dans un établissement de soins spécialisé ou en rééducation. Les chances qu’elles se rétablissent complètement sont minces”. Des exemples concrets peuvent aider les membres de la famille à réfléchir plus profondément à la situation. Parlez au plus grand nombre possible de membres de la famille ou demandez à des professionnels des services sociaux de convoquer une réunion de famille.

Les patients peuvent mal interpréter une sortie d’hôpital ou de centre de réadaptation comme un signe qu’ils sont “prêts”, mais il est fort probable qu’ils ne soient pas prêts à se débrouiller seuls. Les professionnels de la santé devraient fortement recommander au patient de se faire aider par des membres de sa famille ou des soignants professionnels pendant au moins une semaine après sa sortie. Avoir une aide supplémentaire est essentiel au succès de la transition vers la maison.

Q2. Lorsque la famille d’un client vit à distance et continue d’entendre son proche âgé dire “Je vais bien et tout va bien”, comment pouvez-vous amener la famille à :

Réaliser que l’être aimé échoue terriblement à la maison et ne peut plus vivre de façon indépendante ?

S’impliquer dans les soins de leur proche ?
A2. Suggérez aux membres de la famille ou aux soignants à distance de prendre le temps de rendre une visite prolongée à leur proche âgé. Demandez-leur d’observer leur proche pendant au moins 24 heures ou un week-end, afin qu’ils puissent constater par eux-mêmes l’état physique, mental et émotionnel de leur proche.

Q3. Quelles approches pouvez-vous adopter lorsqu’un client souffrant de troubles de la mémoire refuse les soins ou l’aide du soignant ?

A3. Les patients ayant des problèmes de mémoire qui vivent dans un établissement de soins ont des droits de résidents, ce qui signifie qu’ils peuvent refuser de l’aide, de participer à des activités ou de se faire soigner. Les aidants professionnels peuvent continuer à les encourager à effectuer des tâches et des activités, ou l’établissement peut essayer de jumeler différents aidants avec le résident pour en trouver un qui s’entend bien avec lui afin qu’il accepte de recevoir de l’aide. Mais les résidents ayant des problèmes de mémoire ne peuvent être forcés ou contraints à faire quelque chose.

Indicateurs sociaux qui suggèrent qu’une personne âgée a besoin d’aide
Lorsque des proches plus âgés réduisent leurs activités, leurs intérêts et leurs interactions avec leurs amis et s’isolent, il est possible que leur santé physique et/ou mentale se modifie.

Q4. À quel âge ces indicateurs sociaux (mentionnés ci-dessus) apparaissent-ils ?

A4. En général, les indicateurs sociaux commencent à apparaître à la fin des années 50 ou au début des années 60. Cela dépend de la maladie de la personne. Par exemple, la démence n’est généralement pas diagnostiquée avant l’âge de 65 ans ou plus. De même, la démence n’est normalement pas diagnostiquée avant que la personne ne présente des symptômes pendant plusieurs années, de sorte que les indicateurs sociaux peuvent être apparus tôt mais être passés inaperçus.

Q5. Comment pouvez-vous faire la différence entre un “deuil normal” et une dépression clinique qui indique qu’une personne âgée a besoin d’aide ?

A5. Le deuil est différent pour chacun. Il est normal de ne pas vouloir s’engager dans des activités sociales aux premiers stades du deuil. Mais si la personne âgée ne se réengage toujours pas socialement six mois ou un an après la perte d’un être cher, il se peut qu’il se passe autre chose.

Conseils aux familles et aux professionnels de l’aide aux personnes âgées
Même si une personne âgée peut avoir besoin de plus de soins et d’assistance, il n’est pas rare qu’elle refuse de l’aide. De nombreuses personnes âgées sont réticentes à l’idée de renoncer à leur autonomie et à leur indépendance ou de prendre conseil auprès de leurs enfants adultes.

Q6. Que pouvez-vous faire lorsque les deux parents résistent au changement ? L’un se porte bien, mais il est dans le déni de la situation de l’autre.

A6. Convaincre une personne âgée d’accepter un soutien et une assistance supplémentaires peut être un processus qui nécessite des persuasions répétées. Il est important d’inclure la personne âgée dans la conversation et le processus de décision – la laisser contribuer à la conversation et décider dans quelles circonstances une attention supplémentaire est nécessaire. Cette conversation doit commencer le plus tôt possible, lorsque la personne âgée aimée a la capacité de décider par elle-même. Il est préférable de ne laisser aucune ambiguïté.

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